Un mois après la décision du Conseil Constitutionnel d’annuler 23 articles de la loi Egalim, dont un sur les semences anciennes, Kokopelli continue son activité. En toute illégalité.
« Le Conseil Constitutionnel qui retoque autant d’articles, c’est historique ! », s’exclame Ananda Guillet, président de l’association Kokopelli qui distribue des semences libres de droits et reproductibles. « Nous vivons dans une démocratie factice ». Alors que le 2 octobre, la loi Egalim, autorisant, entre autres, la vente de semences anciennes, était votée par l’Assemblée Nationale, il n’aura fallu que 21 jours au Conseil Consitutionnel pour en censurer 23 articles.
23 articles censurés
Parmi eux, l’article 78 légalisait la libre distribution des variétés non inscrites au catalogue européen à des utilisateurs finaux non professionnels. « Cet article permettait de rendre légale une partie du travail de Kokopelli », explique Ananda Guillet, qui a repris en 2018 les rênes de l’association fondée par ses parents.
Source : Vente de semences anciennes : une association de l’Ariège décide d’enfreindre la loi